T'es rat

Il est temps de relancer la machine, d'exploser ta rétine ou te faire croire que j'ai encore besoin d'une tétine. Je mets le taon. Là. Tout près. Et je lui saute dessus dès que l'envie m'en est donnée. Mais l'an s'en est venu et avec la vie lentement glisse de mon piano déchu. J'ai donc pris une vieille guitare aux cordes arrachées et cuivrées, on peut apercevoir dessus des gravures d'un ancien propriétaire qui pensait malin de marquer son territoire qui maintenant m'appartient. Et je gratte, j'use.
Techniquement ça chie et d'une confiture j'en fais un dégoulis. Hey ! Goût. Où es-tu ? Mais là, Mi La. C'est déjà parti et déjà conquis. Le paysage, le rivage, la plage, tu as ton univers délétère et impassible. Il est juste vierge et en attente. Click and point. La bâtisse que tu as entamé demande plus que le simple coffre que tu lui construis.
Au bas des chapeaux et haut des caniveaux. Bâtirais-je !!!!! Pour l'instant c'est ma seule campagne, le Sol, l'attitude. Je bats le sel qui te laisse à terre, béate actrice, battue novice. Seul si, Sol Si, à corps encore accorde nos dés. Belle, je t'imagine lettrine, ronde et tactile mais non pas facile et pourtant Si. Fa. Fait. Font. Fond. Les petites mains félines repassent sur leur ouvrage toujours leurs mains agiles et dès lors s'élance dans leur concordance la promesse d'un tant. Si. Do.
Cils creusés et yeux emmêlés j'apprends et je prends beaucoup. Je préhens peu et garde beaucoup, des mille et des sans. Ré. Mini sens à l'affut, j'exégèse parrure et paillettes tout en prenant garde au fait. Quelle était la question ? A l'intérieur tout nage à foison et rien n'a de sang. Sale gosse aux mèches colorées, petit hêtre roi des incarnés j'espère bien parvenir à mon Do d'âme. Laisse laisse, Là.

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