Indigestions de pensées


On part de là, c’est le début. Goal à définir : arriver. Un clou plus tard on se marre tôt, le temps comptant, cet imbécile. Sans béquille on avance ainsi, au fil des notes de la muse Hic. Faut dire qu’on a bu et qu’on se tortille aussi, les maquereaux frétillant de leurs queues. Gueux ! Sonorité redondante mais la putain de muse est toujours là n’est-ce pas ? On va la beurrer alors, histoire de prendre un petit coup, un dernier. Tirer profit à profusion de son inspiration quoi. Puis on recrache.

Le mot lard étant resté au travers de la gorge, on préférera discuter du cas Verne plus tard. J’y compte y nuer mon avancement, tout en payant le prix. Pauvre coque masquée qui mime pour exister sur l’arche de la nausée. Trois petites cochonnes de rimes plus tard, je souffle les haies pour mieux sauter par-dessus. Les autres cons pétitionnaires me fixent, drogue en veine. Par chance, le coup de sifflet retenti. Et je me loge une balle entre les deux yeux. Un mort qui court en rigolant plus tard, et les voila apeurés. Leur fuite me dépasse, mauvaise stratégie donc, puisque me voilà derrière. Au final, ce n’est pas plus mal (quoique les maux soient peu appropriés, donc sales, eh !) puisque cette place est souvent convoitée et voilée. Les hauts céans de ma cupidité me saoulent, je suis en nage. Je sus être, désormais je suis part.

Là, avec elle je suis un vin. Cible de sa convoitise goulue, je m'arrête un nain instant pour la dévorer. Là, petite. Vient en mangeant mon ventre, mon nombril et remonte-moi. Remord-moi. Record-moi, et coud-moi au tien. Le vice erre et je tourne de l'oeil, ce qui me permet d'apercevoir ton cul usine. Un véritable ragoût coulant, une véritable cerise pour un gars. Plus tôt, riz de pile et poire m'ont conquis, belle Hélène. Je suis ton apôtre et ose efficiemment mirer tes prunelles. Regard de trop, le train n'attend pas et je dois le prendre lui aussi. Repasser par un autre tunnel puisque le sol s'y terre officiellement.

Une fois passé là, j'entre le-dit sol à mis-dos de peur d'effacer mon ciré. Une quinte de tout me donne le trémolo, je vibre dans le vide. Ah mère, je suis tant fragile ! Un bruit de métal larsène bassement mes oreilles. J'ouie trop fort, je croyais déjà l'avoir fait. Je m'accorde que non finalement, ou pas assez. Le tempo bat mon coeur, je dois accélérer le rythme, aussi je me raccroche à la descente. Plus bas. Plus bas. Retour à la case hein ? Puis l' avide ? Tiercé, quarté, quinté, je me doigte. Peut-être est-ce trop grossier, peut-être erre-je. Non merci, je préfère l'anal. Truisme de mes routes, mineur sans doute, ou peut-être juste d'une seule... La mienne ?

Je perds mes vers et j'écume des lourds. J'avance seul. Et je réalise désormais que je l'ai été. Serais-je ? Ça se compacte, donc on complote. Par anaux j'entendais les mots. Je crois ?



Introspection finie, je sors du métro.

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