
" Genre...
- Quoi ?
- Comment ça quoi ?
- Oh ça va.
- J'le savais.
- Tu savais rien. Tu supputais...
- Mouais.
- Bon bah lance-toi.
- ... voilà !
- Très drôle..."
Chlinkg Chlinkg
KrrrKrrrClac
YYiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii....
Sans doute une faillite temporelle. Un endroit où le temps ne compte pas, analphabète, et ne fait que passer. Car parait-il il y a un temps pour tout : une temps d'action, un temps d'amour, un temps de souffrance, de repos, de repas.
Moi je pense qu'il y a un taon pour tout. Une pique d'action, une pique d'amour, une pique de souffrance... Et qu'on a tous besoin de taons fixs pour nous laisser sur le garrot.
Amis, bandez-vous et partez. Prenez vos piques et allons à la guerre, à la vie, à l'amour, à la mort. Yippie-Kay-yee !
On est tous des guerriers, des assassins. On a tous buté ce p'tit morveux qui n'arrêtait pas de nous suivre.
"Papa c'est quoi la mort ?
- Je sais pas tu me diras."
BLAM.
Problème, on a jamais pensé finir la conversation. A la recherche du taon perdu ? Il gît à nos pieds dans une mare de sang et en tirer la substantifique moelle reviendrait à lécher le sol. Bien trop dégueulasse, on est en accord là-dessus. Alors on prend le corps et on se l'arnache, petit pistolet à bouchon pour partir de front.
Oh bien sûr, certains ne l'ont pas tué, peut-être juste cogné, violé ou lui ont crevé les yeux. Mais il est pas intact ce p'tit gars. D'ailleurs il vous évoque qui ? Rien qu'un sein bol prêt à vous accueillir en fait, un appui-tête pourléchant et doucereux que vous farcirez de la manière qui vous convient. Poison, drogue, sentiment, café au miel, il emplit le manque. Un petit cadavre bringuebalant remplissant la fonction de remplir. How ironic.
Quand viendra le taon du débarras ? Bof, on aime pas les orphelins, même morts.
La Petite Chose s'allume une cigarette. La lumière se fait sur son visage sardoniquement ensanglanté. Elle regarde au-delà la montagne de cadavre qui l'entoure. Elle remet son briquet dans son emplacement et change sa hâche de main. Elle tire une latte et vous regarde. Elle te regarde.
Et elle sourit.
- Quoi ?
- Comment ça quoi ?
- Oh ça va.
- J'le savais.
- Tu savais rien. Tu supputais...
- Mouais.
- Bon bah lance-toi.
- ... voilà !
- Très drôle..."
Chlinkg Chlinkg
KrrrKrrrClac
YYiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii....
Sans doute une faillite temporelle. Un endroit où le temps ne compte pas, analphabète, et ne fait que passer. Car parait-il il y a un temps pour tout : une temps d'action, un temps d'amour, un temps de souffrance, de repos, de repas.
Moi je pense qu'il y a un taon pour tout. Une pique d'action, une pique d'amour, une pique de souffrance... Et qu'on a tous besoin de taons fixs pour nous laisser sur le garrot.
Amis, bandez-vous et partez. Prenez vos piques et allons à la guerre, à la vie, à l'amour, à la mort. Yippie-Kay-yee !
On est tous des guerriers, des assassins. On a tous buté ce p'tit morveux qui n'arrêtait pas de nous suivre.
"Papa c'est quoi la mort ?
- Je sais pas tu me diras."
BLAM.
Problème, on a jamais pensé finir la conversation. A la recherche du taon perdu ? Il gît à nos pieds dans une mare de sang et en tirer la substantifique moelle reviendrait à lécher le sol. Bien trop dégueulasse, on est en accord là-dessus. Alors on prend le corps et on se l'arnache, petit pistolet à bouchon pour partir de front.
Oh bien sûr, certains ne l'ont pas tué, peut-être juste cogné, violé ou lui ont crevé les yeux. Mais il est pas intact ce p'tit gars. D'ailleurs il vous évoque qui ? Rien qu'un sein bol prêt à vous accueillir en fait, un appui-tête pourléchant et doucereux que vous farcirez de la manière qui vous convient. Poison, drogue, sentiment, café au miel, il emplit le manque. Un petit cadavre bringuebalant remplissant la fonction de remplir. How ironic.
Quand viendra le taon du débarras ? Bof, on aime pas les orphelins, même morts.
La Petite Chose s'allume une cigarette. La lumière se fait sur son visage sardoniquement ensanglanté. Elle regarde au-delà la montagne de cadavre qui l'entoure. Elle remet son briquet dans son emplacement et change sa hâche de main. Elle tire une latte et vous regarde. Elle te regarde.
Et elle sourit.
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