T'as déjà brûlé la chandelle par les deux bouts ? Moi j'y vais au lance-flammes, ça crame, ça vite. Et je crée ma cire au milieu. Pour continuer, pour rebon-dire. Je flambe au max. Qui a dit qu'on ne pouvait pas faire deux choses en même temps ? Brûler et créer, se brosser (les dents) et se brosser (les cheveux), aimer et être aimé, un shot au milieu d'une pinte. Je suis dans l'antizone, cette surface où tout n'est que mouvement, je vire, je volte sans garder, sans tache, sans "ah".
J'ai mal aux reins mais je continue mes arrêts. La douleur est sympathique, on s'y attache comme à un rire frénétique, ça sent la vie, ça pue même l'envie. Et j'aime l'odeur, le don, la dédication : mouvoir sa love. Et j'y casse mes dents, je tape comme un sourd dedans, rôtant mes mouvements, mentant lâchement, mâchant lentement, car en vain, à vent, en vin, enfin, je veux exister.
Ça casse t'as vu ? Le rythme enchaînant la frime suivant la rime finissant l'escrime. Ça casse des miettes, des petites pensées inquiètes, des tambours peu sereins glougloutant leurs gammes gamines. Geignants glapissements.
STOP.
Caresser la possibilité du bâti ne signifie pas jouir de la consécration d'un acquis. Les allitérations c'est mignon, ça allaite et fouette, mais au fond c'est du gnon.
CHANGE.
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