J'ai le rythme militaire, une sale démarche façon dernière démarque, la nausée au bord du gouffre et le mouvement ankylosé. Et pourtant je bouge, j'arrive à mouvoir ce corps de pastèque qui bien que mien, se rapproche plus du rien. La seconde d’entrebâillement de paupières, le hochement délétère, je télécharge progressivement ma mise à jour.
FRLOUP
Une allumette qui fait mouche. La fugace promesse d'un instant encore présent, un éveil conséquent que j'attise à ma manière, mes moyens, mon mien. La Petite Chose à portée demain, je cherche le casino où dépenser mes leviers. Et j'envie ceux qui, gourgandins, trainent leurs crânes près du maintien, près d'un matin qui leur signifie "bien", la satisfaction échappée du landau-boulot-rototo. Princes de la ville en tenue exquise, c'est la canaille eh, bien gens. Profitez, pro-fêtez pro-fessées.
Suie qui traine, boue qui s'aime, un hypocondriaque nageant dans la Seine faisant fi des marais et criant "Hello World" comme pour s'activer. It Works lui répond-on haché. Lâché, vendu perdu. Ah littéraires actions d'un thanatopracteur penché sur ses mains près d'un être vivant. A quoi lui servent-elles ? Il a tort : peur de l'usité sens commun inutile. Si je ne peux, je n'ai, ne sais, ne sens, ne donne, ne rend, ne ressent. La page - blanche comme la dame - fait vibrer ainsi jusqu'à ton scrotum, enfouissant au profond des résonances qui jadis aurait fait rie le premier dispruptif venu. Alors on se contente de fricadelles sur le tas de la création, de ces petits rien du tout qui grassement valent leur pesants sonnants et trébuchants sur l'autel du lard. Dons épars satisfaisant le gringalet qui se voyait pirate sous crack mais au final du nectar ne sera que hareng. Kalimera tristesse. Bonjour loupé.
J'assume ! J'assume les lieux tenant, les colons net, les jajas adjuvant, les espoirs et les beaux rots, et même le premier con s'y étant mis. Râble tombé, masque à la main, j'enfile ma salopette de bonne heure. Au turbin ! Rave. Gens. Et dussé-je en rêver jusqu'à l'assez, je la détruirai cette image binaire.
Ma fécondité ne provient pas de ma bistouquette. C'est au contraire la fée qu'on dit tue ma quête : le bis. Et il n'y a que ça qui me fera me ter.
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